Le "copain" avec qui je fonctionnais en entraide (son tracteur contre ma main d'oeuvre chez lui) me flingue la récolte juste après l'ébourgeonnage.
Je ne veux pas aller trop vite sur les conclusions mais il s'avère que :
- pour refermer la raie d'hiver, il a passé les griffes comme un cochon et déchaussant par endroit les pieds de 30cm. Le sol manquant de portance, les conditions météo empècheront la reprise du sol.
- s'en est suivi un samedi de vent particulièrement chaud de l'avis général. Etant dehors à ce moment, je me souviens bien d'une chaleur notable et en total contraste avec la saison.
Les deux commerciaux de Bergon et des Docks de provence, dépéchés sur place, s'avouent incapable d'expliquer cette chute de tous les apex : la vigne se meurt !
- les feuilles ne présentent aucune trace flagrante d'attaque phyto, aucune décoloration permettant d'identifier clairement des gouttes de pulvérisation.
- aucune incompatibilité n'est indiquée concernant le mélange des traitements mildiou et oidium dans la même cuve
- tout le monde se rabat sur l'hypothèse du coup de chaleur susceptible de sécher le chevelu racinaire...mais uniquement sur les faces exposées, soit au pire 50% et de façon disparate, hors l'affaiblissement est uniformément généralisé
- une analyse foliaire se fait sur la base de la molécule à rechercher, et en comptant une analyse par produit, si on n'est pas sur des résultats...ces factures s'ajouteront à la perte de la récolte.
Il me reste donc l'hypothèse d'une cuve ayant contenu du désherbant et ayant été mal rincée, mais en l'absence de preuve flagrante, impossible d'accuser qq'un.
Quand bien même lui mettrais-je le feu dans son hangar que je n'en serais pas remboursé pour autant.
Remise à zéro des heures de travail dues pour l'entraide, néanmoins perte sèche pour l'exploitation alors que la vigne était son principal revenu.
admin 31 décembre 2012 historique aucun commentaire
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