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pourquoi ?
- Le raisin connait 2 principaux grands ennemis : l'oidium et le mildiou. Le gars qui fait pousser de la vigne pour son bois et ses feuilles s'en fout, celui qui veut du raisin pour faire son jus et remplir son frigo ne peux pas. Laisse ces champignon se dévelloper c'est condamner sa récolte d'une année.
- les autres dangers sont le court noué, le blackroot, le vers de la grappe, etc...que du bonheur !
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quand ?
- Ã chaque pluie contaminatrice >20mm
- à chaque détection d'agression sur les feuilles
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comment ?
- là aussi il faut avoir la cuve aux normes avec ses buses contrôlées (payant), l'installation (dalle + réservoir) qui va avec en France, passer des autorisations (Certiphyto) là où les grands-pères partaient avec la sulfateuse la clope au bec, ça devient une usine règlementaire et une vache à lait.
- les produits ne sont pas en reste et il faut devenir expert en molécules pour différencier des systémiques dont la composition fluctue au gré de l'index ACTA
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la conduite en bio ça se paye à tous les étages
- frais d'enregistrement de l'organisme agréé : 1500€
- en conventionnel 3 passages/an de tracteur, en bio 7minimum
- les produits autorisés comme le sulfate de cuivre sont lessivable à la première pluie de 20mm. Il faut ressortir traiter, donc encore bruler du gasoil pour au final gorger son sol de cuivre et de soufre ?
- le désherbage est à l'interceps, les "aides" du PVE ne concernent que le matériel neuf, faut donc avoir les reins solides pour s'équiper.
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bilan
- l'enherbement de la parcelle et le désherbage des pieds à l'interceps sont les seules conduites de bon sens
- une armonisation européenne serait bienvenue pour mettre les producteurs à égalité de règlementation.
admin 13 novembre 2013 viticulture aucun commentaire
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