- une surface de travail (achetée ou louée) suffisante pour sortir son SMIC, autrement appelée la SMI (Surface Minimale à l'Installation définie par arrêté préfectoral)
- des outils. On peut commencer avec un sécateur mais travailler son sol demande plus qu'une bèche (avec colonne vertébrale de rechange).je vous laisse imaginer le coût des machines de ceux qui font les grandes cultures (céréales,etc.)
- des heures de travail 7/7, dimanche et fériés compris car la météo commande, mais la nature fait bien les choses : quand les congés ne sont plus payés, comme par hasard, on n'en prend plus !
Selon l'activité choisie : viticulture, arboriculture, pépinière, maraichage ou autre, les contraintes sont différentes. La palme du mérite revenant à mon sens aux éleveurs car les végétaux ne nécessitent pas l'attention constante qu'exige un animal...quoique.
Bref, dans notre cas mon cahier des charges imposait une surface suffisante pour accueillir la pépinière, soit minimum 2ha ainsi que le canal de provence pour garantir l'irrigation des cultures.
Au delà de la difficulté à réunir les fonds, les surfaces disponibles sont déjà rares dans notre département et sont réservées en priorité et dans l'ordre :
- Ã l'installation des jeunes agriculteurs
- aux exploitants en place souhaitant s'agrandir
- aux personnes travaillant dans l'agriculture
- à ceux qui ne relèvent d'aucune de ces catégories...et à ce stade, il ne reste généralement plus rien d'abordable ou de viable.
La SAFER est là pour garantir le respect de ces règles. Hélas, quand 15 dossiers convoitent la même parcelle, il y aura forcément 14 mécontents...l'essentiel reste que le meilleur choix soit argumenté de façon indiscutable.
Je passe sur l'accueil qui est parfois réservé à ceux qui ne sont pas paysans de naissance et qui veulent se lancer quand même.
J'imagine qu'il doit en être différemment là où la pression foncière est moindre.
admin 11 novembre 2007 historique aucun commentaire
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